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Valentine a très mal à la tête aujourd’hui ; elle s’est réveillée vers 9h, de mauvais poils, la tête dans le brouillard … « ma journée s’annonce morose » pense t’elle furtivement, et pourtant elle se dit qu’elle aurait bien besoin d’énergie pour entamer toutes les tâches qui se bousculent depuis quelques jours dans sa tête… Elle a quelques impératifs (des papiers à traiter …), des choses qu’elle aimerait bien faire en ces temps de confinement forcés… (rangement et tri de mon armoire, un coup de peinture sur le mur de l’entrée, désherbage de l’allée…) et pourtant…
Le problème c’est qu’elle ne sait pas par où commencer, et qu’elle est découragée rien que d’y penser… du coup, elle s’affale devant sa télé l’air boudeur… on verra ça plus tard… elle décide de procrastiner, c’est moins fatiguant.
Or pour son mental, c’est vraiment pas top, et Valentine le sent bien ; ces idées fixent reviennent la titiller comme des petites mouches presque invisibles mais pénibles. En résulte une faible estime d’elle-même (« je suis une faignasse » ; « aucune volonté la meuf ! » ; « et les autres comment ils font hein ?! »), une perte d’énergie considérable (« moins j’en fais et moins j’ai envie d’en faire »)… bref la descente vertigineuse vers une petite déprime bien sentie… La petite voix décide d’intervenir :
– « Valentine, connais-tu la technique du tuyau d’arrosage percé ? »
– « heuu non ?! c’est quoi ? »
– « cette technique permet de mieux comprendre la notion de parasites et d’énergie »
– « ah bon ?! et c’est sensé faire quoi ? »
– « retrouver de l’énergie et une bonne estime de soi ; et pourquoi pas une nouvelle motivation. Je t’explique ? »
– « ok »
– « le tuyau représente en quelque sorte ton intention ; et ce tuyau est percé de multitudes de petits trous tout le long ; ces trous sont tes préoccupations mentales parasites concernant toutes ces petites actions que tu voudrais pouvoir accomplir… est ce que tu me suis ? »
– « oui je pense »
-« ok …et maintenant imagine que l’eau qui est sensée courir dans et tout le long du tuyau est ton énergie ; que constate tu ?
– » ben si il y a des trous dans le tuyau, ça va fuir de tous les côtés »
-« et oui, et comment sera ton jet d’eau en bout de tuyau ? »
-« j’imagine que plus il y a de trous, moins il y a d’eau en sortie, logique ! »
– « exactement ; et si tu traduis la métaphore ? qu’en conclus-tu ? »
– « que plus il y aura de petites préoccupations, moins il y aura d’énergie au bout de mon intention »
– « et oui, et donc reboucher les petits trous semble indispensable pour fournir une belle énergie non ?! alors Valentine quels sont les petits trous (les petites préoccupations) que tu pourrais reboucher ?
A cette étape de l’analyse, et titillée par la curiosité, Valentine se lance dans une liste de toutes les choses qui lui polluent la tête depuis quelques temps ; elle les priorise et se donne un délai de réalisation.
Chaque jour, Valentine s’engage à réaliser une ou plusieurs tâche et la barre sur sa liste… Elle retrouve une belle satisfaction à chaque case cochée.
Au bout de quelques jours, Valentine a terminé sa liste
-« alors Valentine ? quel est ton bilan de ces quelques jours passés ? Qu’en as tu retiré ? »
Si comme Valentine, toi aussi tu veux savoir ce que procure la réalisation de cette technique, alors lance-toi dans sa quête … et viens partager sur notre page Facebook si le coeur t’en dis !
Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix.
Georges Bernanos